Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Made in Hypokhâgne

2 mai 2010

A.A. (Amoureuses Anonymes)

Bonjour, je m'appelle R., j'ai un concours blanc demain matin et je suis tombée amoureuse ce week-end.  Depuis, j'ai passé l'appel de rupture le plus rapide de ma vie, et même si j'ai un peu honte de ces 2 minutes 07, je suis heureuse.

(A suivre...)

Publicité
Publicité
27 avril 2010

KB, épisode 1.

Mon prof d'histoire est un connard et je prie pour qu'il ne tombe jamais sur ces pages. J'ai envie de pleurer tellement je n'en vois pas le bout de ces révisions du deuxième KB. J'ai envie de pleurer parce que là, on vient de m'annoncer que j'ai 43 ans d'histoire "en plus de ce qui était prévu" à apprendre. Parce que bordel, j'ai autre chose à faire ( de la philo ou de la géographie par exemple) que d'avaler la Restauration et la Monarchie de Juillet. J'ai autre chose à faire que d'apprendre les années 20 !
Il nous avait dit 1848-1920 et là, paf, en fait, non, c'est 1815-1930. J'en ai marre, marre, marre !

Je déteste l'histoire, je vomis l'histoire, et en particulier le XIXème siècle (et un peu le XXème aussi).

Bon aller...on s'y remet !

26 avril 2010

"Le printemps c'est joli pour se parler d'amour"

Je vais bien, même si je m'affole pour le concours blanc (youpihou, encore un !). 
Depuis six jours, je suis allée beaucoup à la bibliothèque, j'ai mangé bio, j'ai pris un petit déjeuner chouette -à 17h- dans le 1er arrondissement, j'ai marché, j'ai ri, j'ai peu dormi, j'ai fait le point (enfin, j'ai commencé à faire le point), j'ai entendu une petite L. me dire à 7h du matin, un peu affolée et très endormie : "Dans mon rêve, tu disais que tu ne m'aimais plus", j'ai fait des câlins, j'ai bu du thé, j'ai couru après des pigeons, j'ai marché seule dans le 18ème arrondissement vers 23h (et quand on connait la mijaurée-coincée-trouillarde que je suis, c'est un exploit), j'ai rencontré deux amies de L., j'ai bavardé 1h15 avec l'une d'elle entre deux rayons de la BPI, j'ai chanté, j'ai récité du vocabulaire d'espagnol, j'ai pas mal lu, je me suis coupé les cheveux (Oh mon dieu j'ai une frange !), j'ai cuisiné, j'ai flemmardé avec L. au Luxembourg, j'ai coupé mon téléphone régulièrement, etc etc...

Aujourd'hui, je pense très très très fort aux khâgneux et khâgneuses, en particulier celles et ceux que je connais, et à ceux qui passent par ici.

20 avril 2010

Partir

Je pars.
Physiquement, ça ne durera pas plus de quelques jours, puisque mes révisions de Concours blanc ne vont pas se faire seules. Virtuellement...ça risque de durer davantage. Disons un petit mois. Le temps des vacances, puis celui du CB et enfin le temps d'aller fêter la réussite aux concours ou examens des unes et des autres.

Je vais essayer de profiter des dernières semaines de l'hypokhâgne, de mon amoureuse, de mes amies, de Paris sous le soleil, de mes escapades improvisées.

Je vous embrasse.

18 avril 2010

"Et je vis toujours des soirées parisiennes..." ou l'histoire d'un coming-out raté

Hier Avant-hier, il était 23h30 et nous étions trois hypokhâgneuses réunies dans 8m², c'était chouette.
Plus tôt dans la soirée, nous avions vu La confusion des sentiments au théâtre Mouffetard. L'adaptation du roman de Zweig n'a pas fait l'unanimité. L. n'a pas été follement emballée, mais n'a pas détesté. Boucle d'or, bon public, a adoré, et moi, trop critique, j'ai fait un blocage sur l'un des acteurs (celui qui jouait l'étudiant). 
En sortant du théâtre nous bavardions joyeusement L. me chambrait, nous échangions moult potins sur mademoiselle-nymphomane et nous nous étonnions du fait qu'à 22h, premier jour des vacances, le 5ème arrondissement soit mort. Encore plus mort que le Limousin à la même époque, selon Boucle d'or, c'est dire...  Bref, tout ça pour dire que L. voulait aller aux toilettes et que nous avions toutes un peu faim, par conséquent nous avons atterri dans la chambrette de miss Germanie (qui n'est pas Boucle d'or).
Après quelques péripéties -et quelques étages montés, puis descendus, et remontés...- L. nous a fait des crêpes. C'est là que j'ai révélé à la demoiselle sans ses trois ours LE potin sur Mme Grec. Potin qu'elle semble avoir eu du mal à avaler (en même temps, je peux comprendre...). C'est après que j'ai vaguement perdu pieds. En effet, soucieuse d'être transparente et honnête de ne pas avoir à cacher ma vie sentimentale, j'ai levé les yeux vers L. -qui touillait la pâte à crêpes- et j'ai dit : "Boucle d'or, elle sait pour moi?". Sous-entendu : Pitié-dis-moi-que-tu-lui-as-déjà-dit-que-j'aimais-les-femmes-afin-que-je-n'ai-pas-à-lui-annoncer. L. n'a pas eu le temps de répondre, puisque la blondinette (non, ce n'est pas incompatible avec l'hypokhâgne ;) ) a dit "R., R., bien sûr que je sais", ou quelque chose comme ça. J'ai eu environ dix petites de secondes de "youhou-L-est-parfaite-elle-lui-a-dit". Oui, dix secondes,grand maximum,avant que Boucle d'Or ne m'annonce qu'elle avait lu mon blog. A cet instant, je me suis un peu étouffée. L. aussi, remarquez.
Bon, après on a encore potiné et rit et mangé des crêpes aussi. Tout ça jusqu'à minuit, heure à laquelle nous avons raccompagné Cendrillon-Boucle d'or à la station de métro la plus proche.

Voilà pour la première partie de soirée.

Après, c'était beau comme dans un film, puisque nous (ie L. et moi) avons marché jusqu'à "Saint-Michel Notre Dame" étant donné que je voulais absolument voir la Seine. Bon, avant de pouvoir m'extasier sur la beauté du fleuve de nuit, nous nous sommes arrêtées devant Shakespeare& co, sous un arbre fleuri et près d'une fontaine. Bref, c'était super chouette, il était minuit et demi, et tout nous semblait possible -la première soirée de vacances est toujours synonyme d'enthousiasme à la limite de la folie pour les hk, je crois. Nous avons donc gambadé jusqu'à un premier pont. C'est alors que L. a suggéré l'idée -je cite- "d'aller de pont en pont". Sur le moment, j'ai dit "oui" , folle que j'étais. En effet, après une grosse trentaine de minutes de marche, on a décidé de rentrer. Sauf que L. ne voulait pas refaire le même chemin qu'à l'aller parce que "tu comprends, c'est déprimant !". J'avoue que je comprenais moyennement, et que je comprends encore moins maintenant. C'est sûr que pour le coup, nous n'avons pas DU TOUT fait le même qu'à l'aller, puisque vers une heure du matin, nous nous sommes retrouvées rue de Rivoli. J'ai ri. Beaucoup et longtemps.

Petite parenthèse géographique pour les non-parisiens : En gros, L. (et moi aussi d'ailleurs) vit dans le 6ème arrondissement et Saint-Michel se trouve dans le 5ème arrondissement. Bref, toussa c'est rive gauche, alors que la rue de Rivoli (qui est immense en plus...), se trouve rive droite et dans le 4ème.  Tout ça pour dire que nous n''étions absolument pas dans la bonne direction quand nous avons atterri dans cette fichue rue.

Bon, nous avons fini par rentrer -il était environ 2h30 du matin... tant bien que mal et surtout à pieds. Oui, parce que vous comprenez, nous avions trouvé ça follement fun de partir sans portefeuille et sans tickets de métro. Enfin, c'était quand même chouette, parce qu'on a vu de jolies petites églises, des magasins d'artisanat monastique, le Marais de nuit, la Seine (beaucoup de fois...), des ponts, l'ïle Saint Louis, l'Hôtel de Ville etc... Mais bon, j'avais froid, mal aux pieds et au côté droit de la tête et L. se moquait de moi.

Inutile de vous dire qu'à 3h00 du matin, nous dormions et que nous avons difficilement ouvert les yeux vers 13h30. Il faisait très très très beau, nous avons mangé un yaourt au citron à deux et nous sommes allongées -en pyjama, cela va sans dire- au soleil sur le balcon-terrasse de L. avec la musique à fond. Notamment Grease et Indochine (en vacances, il ne faut pas trop nous en demander, hein !).

Finalement, l'hypokhâgne qu'est ce que c'est bien, quand on n'y est pas !

Publicité
Publicité
7 avril 2010

Entre parenthèses.

Au début, j'étais juste abattue, lasse, fatiguée et je pleurais beaucoup. J'ai toujours beaucoup pleuré, je ne me suis pas inquiétée. Et puis, j'avais beaucoup de travail, il était normal que je sois épuisée.
Après, j'ai beaucoup culpabilisé et en même temps, je n'arrivais plus à "faire les choses". Même les simples, mêmes les plus basiques me coûtaient un énorme effort.
J'ai consulté mon médecin traitant et le médecin scolaire, un peu avant le concours d'Aix-en-Provence. Diagnostique identique : dépression.
Le traitement mis en place a été plutôt efficace, est plutôt efficace, je pense. Malgré tout, "rechute" ce dimanche/lundi/mardi.
Par conséquent, pas de Sciences-po Lille, pour moi, demain. Je ne me voyais pas y aller et surtout je n'étais absolument pas prête

Je ne sais pas comment finir cet article, à vrai dire il n'y a rien à finir. J'avais juste besoin de le dire, je crois

5 avril 2010

Cours toujours

S'il y a une certitude que j'ai acquise en hypokhâgne c'est que le temps perdu ne se rattrape jamais. Temps de travail, temps de détente, temps de vacances, temps de sommeil, temps d'amour, temps de lecture, temps de trajet, temps d'attente.

Quand je cède aux caresses de S. et que je cesse de travailler, je sais pertinemment que je ne rattraperai jamais le retard que je prends sur mes devoirs.

Quand je refuse un café, ou un déjeuner avec une amie "d'avant", j'ai conscience de perdre du temps d'amitié et accessoirement,je prends toujours le risque de perdre une amie. J'ai toujours un doute quand je dis non. Je me demande combien de temps les gens accepteront que je sois indisponible, toujours occupée, toujours débordée, toujours amoureuse, toujours au théâtre, toujours "déjà avec unetelle" . Tout en regrettant de briller par mon absence, de rater des moments importants dans la vie des unes et des autres, je sais que je fais le "bon" choix. Un choix raisonnable pour l'hypokhâgne, pour Sciences-po,pour mon temps de sommeil, aussi.

Quand V. m'a quittée, j'ai pleuré une semaine entière, je me savais piètre hypokhâgneuse. Temps de faiblesse au détriment du temps de réflexion, du temps de dissertation, du temps d'apprentissage. Temps de faiblesse au profit du temps de lecture. J'ai rarement tant lu que cette fameuse semaine.Rien de bien hypokhâgneux, beaucoup d'ouvrages contemporains. Je reste marqué par l'un d'eux. Je l'ai avalé, lors de ma première nuit de solitude. Je ne l'ai jamais relu. Je ne le relirai pas, par peur d'être déçue. J'ai fait un choix qui ne correspond pas à l'image de Louis le Grand. Le choix d'arrêter, un temps, d'hypokhâgniser et de reprendre pieds. 

Quand S. me propose de partir quatre ou cinq jours, à deux, pendant les vacances de Pâques, je pense très fort au concours blanc qui suivra, mais je dis oui. Temps à deux, temps de découverte. Tant pis pour le temps de révisions, qui, je le sais, ne se rattrapera pas (quand bien même j'arrêterais de dormir !). 

 

A la fin de la prépa, il serait bon que je comptabilise mon temps perdu...

3 avril 2010

To do liste

- Monter mon dossier pour avoir une bourse l'année prochaine

- Apprendre l'histoire du XXème siècle pour Sciences-po Lille

- Réviser la période 1896-1920 pour mon DS de samedi prochain

- Faire mon commentaire d'espagnol que j'aurais dû rendre, il y a...deux semaines.

- Jeter un oeil à mon sujet de dissertation de littérature. Éventuellement, essayer de comprendre le sujet.

- Aller voir L. 

-Voir So et I., deux amies de lycée. 

- Travailler mon espagnol

- Passer un moment douceur avec S. lundi (soir? nuit?)

- Repasser mon linge

- Faire des courses pour avoir de quoi  survivre la semaine prochaine.

- Analyser la carte IGN de Dunkerque (c'est fun, n'est-ce pas?)

- Apprendre quelques "éléments de culture générale"

- Tenter de me vernir les ongles

- Faire un mail à Chloé, Mademoiselle et Irène

- Dormir

 

J'ai rarement été aussi débordée au niveau du boulot hypokhâgneux, même si je tente d'en rire. J'angoisse -un peu- pour Sciences-po Lille, mais c'est très différent de ce que j'ai pu ressentir pour Aix. Disons que cette fois-ci, j'ai totalement conscience du fait que je ne suis pas prête. Mais alors pas du tout. Alors que pour Aix, je ne savais pas à quoi m'attendre...

Je saute du coq à l'âne, mais je ne vis pas très très très bien que mes amis en fac (hormis ceux en médecine) glandent les trois quarts du temps et me disent "Aaaaah-mais-nous-aussi-on-est-débordé(e)". J'ai toujours envie de répondre : "Ah oui? tu sais ce que c'est de travailler jusqu'à 4h du matin? D'aller en bibliothèque de 18h à 21h, le soir et d'y passer tout ton dimanche? Tu es sorti(e) quand pour la dernière fois? Donc, non, tu n'es pas débordé(e)." J'ai conscience de mon côté "cliché", mais la plupart de ceux qui m'affirment crouler sous le boulot, souvent, ne fichent pas grand chose. Pourtant, je suis convaincue que certains fakheux sont de très gros bosseurs.

 

Bref, c'était la minute : "je-suis-une-hypokhâgneuse-grognon". Un  jour, ça passera, promis !

1 avril 2010

Hell Hell G ?

23h15 : J'ai envie de me suicider au grec. J'en suis à trois thés et deux dolipranes...Ma khôlle de grec, demain matin, risque d'être drôle. Ah ben oui, parce qu'il me reste TOUTE ma grammaire à apprendre (et trois textes à réviser apprendre, aussi).
Je me répète la philosophie de Madame Grec "ça pourrait être pire, et surtout, on n'a pas le choix"

30 mars 2010

Magnoludovicienne

Parce que mon lycée, ce n'est pas seulement ce qui a été montré dans le -merveilleux (hum)- reportage made in M6, dimanche dernier.

Ce lycée, c'est une cafét' "comme dans les films" (même si dans les films, on ne fait pas trente minutes de queue), L. qui décide de mettre des tables dehors pour bosser au soleil, des piques-niques dans les salles vers 20h30, un carnaval rigolo, la fontaine et les cerisiers en fleurs dans la cour d'honneur, un buffet à chaque inauguration/conférence (et ça fait beaucoup de buffets...), des dizaines de troupes de théâtre, un orchestre wahou, une jolie chapelle, des couloirs où l'on se perd un peu, un ciné-club, beaucoup de clubs, un CDI qui n'ouvre JAMAIS à l'heure, des rires, des glapissements, des sautillements, des joies, des ras-le-bol (parfois), de l'entraide, du soutien, des "touvabiençavaallerpromis", des "jeveuxdescâlins" (et en avoir...), avoir le fils d'un Comte et d'une Princesse dans sa classe,mais aussi trois quarts de pauvres provinciaux (et des gens de banlieue parisienne). Il y a également des disputes, des divergences d'opinions, des coucheries, des "je t'aime, moi non plus", des gens à qui on parle peu voire pas du tout, des cache-cache, des "oh, les ECS, cénul !", des "après-la-prépa-on-se-reverra-hein?" et des tas mais vraiment des tas d'autres choses...qui ne se résument pas en un quart d'heure et à travers deux "cas" extrêmes [comprendre le gamin du 16ème et la banlieusarde...]


En image :

Les ECS, c'est pourri !







Les vrais voeux 2010 de Matei Jovanovic de Louis le Grand?
envoyé par LePostfr. - L'info internationale vidéo.





Carnaval...

LLG

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Made in Hypokhâgne
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité